Le Parcours Ninja
Le Parcours ninja est inspiré par le célèbre programme de télévision japonais « Sasuke » diffusé pour la première fois en 1997. Depuis, il a gagné en popularité dans de nombreux pays à travers le monde avec des compétitions nationales et internationales ainsi que l’apparition de nombreux salles.
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L’objectif principal est de traverser un parcours d’obstacles complexes le plus rapidement possible, tout en évitant de tomber, de toucher le sol ou certaines parties du parcours. Les participants doivent faire preuve de force physique, de coordination, d’agilité, de technique et de résilience pour atteindre le buzzer.
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A l’origine chaque parcours était focalisé sur une compétence en particulier. Avec le temps les parcours sont devenus de plus en plus polyvalents et exigeants et peuvent intégrer une grande variété d’obstacles. On peut donc se retrouver à enchainer la traversée en équilibre sur un rouleau, puis grimper des réglettes, puis faire des sauts de précision et finir par grimper un mur de plus de 4 mètres.
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A la différence de la majorité des sports ou l’aire de jeu et les équipements ne changent jamais, les parcours de Ninja Warrior évoluent sans cesse et de nouveaux obstacles apparaissent régulièrement. Si certains classiques sont souvent présents, il est assez rare en parcourant les salles et compétitions de retrouver un parcours déjà réalisé à l’identique.
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Une grande majorité des participants y trouvent un sport très ludique dans lequel on peut s’amuser et se donner pleins de défis seul ou à plusieurs. Pour les plus compétiteurs c’est aussi un sport qui peut permettre le dépassement de soi à travers des niveaux de difficultés toujours plus élevés. L’esprit général dans les salles et les compétitions est très ouvert et solidaire et les athlètes s’encouragent et se félicitent.
Les compétences
La variété des obstacles obligent les athlètes à être le plus complet possible. Avoir de gros muscles puissants ne suffira pas toujours car il faut très souvent lutter contre son propre poids et garder une grande souplesse et explosivité. Un adepte de la callisthénie sera sûrement plus avantagé qu’un haltérophile.
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Beaucoup d’obstacles requièrent également un bon « grip » pour arriver à les saisir et ne pas les lâcher en l’air durant les mouvement de ballant. C’est pour cela qu’on retrouve régulièrement des sportifs issus de la grimpe et de la gymnastique.
Coté équilibre et explosivité on retrouve également des personnes venant du Parkour et autre sport Rider (Roller, Trottinette, …)
Voici quelques-unes des compétences et des exemples d’obstacles correspondant :
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Force : Il est indispensable d’être capable de soulever facilement son propre poids dans beaucoup d’obstacles. Dans de nombreux sports ce facteur est masquée car on a les pieds au sol et c’est la première compétence à faire progresser :
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Échelle d’Hercule, PegBoard, Clackers, Spider Wall….
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Équilibre : Traverser des poutres ou plots généralement pas stables est courant en compétition. Ces obstacles d’équilibre sont souvent les moins travaillés alors qu’ils ne pardonnent pas l’erreur et éliminent même les meilleurs :
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Slackline, plots, rouleaux, …
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Coordination : Certains obstacles deviennent vite très compliqué si on essaye de les franchir uniquement avec de la force. Un bon mouvement des jambes et du haut du corps en rythme peut permettre de transférer son centre de gravité et d’aller chercher plus facilement une prise ou libérer un obstacle coincé :
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Pegboard, Fly,
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Endurance : Arriver à franchir un obstacle peut être assez simple. Mais quand c’est le 4 ou 5ème obstacle du parcours c’est une autre histoire car sans endurance on se retrouve souvent avec les muscles tétanisés. Les parcours sont généralement de courte durée (< 4min) mais l’athlète est souvent à son maximum physique pendant tout le run :
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Pont de singe, rangée de grip, Circuit imprimé, …
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Vitesse : Dans certains format, c’est la difficulté qui fera la différence entre les athlètes alors que dans d’autres ce sera le chrono. Certains obstacles d’équilibre ou de jambes nécessitent un minimum de vitesse pour le rendre plus facile :
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mur, tic tac, prise d’élan, …
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Mentalité : Il n’est pas rare d’avoir envie d’arrêter au milieu d’un parcours car l'athlète a les mains en feu ou plus de force dans le moindre muscle. Il faut également surmonter sa peur quand on arrive sur des obstacles plus impressionnant ou l’on est obligé de prendre plus de risques :
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Montée de corde, grand mur, Flying important, …
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Les obstacles et matériels
Différents obstacles peuvent intégrer un parcours ninja
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Obstacles d'équilibre
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Obstacles suspendus
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Obstacles oscillants
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Obstacles portatifs
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Différents sites proposent des obstacles Ninja
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